Activités
Nous vous proposons des activités variées suivants vos envies :
- Découverte de la palmeraie et de sa culture
- Randonnée dans la campagne environante
- Initiation au henné
- Découverte de l’artisanat local
- Découverte du désert
- Visite du souk
- Découverte des musiques locales
- Stage de tadelakte
- L’art culinaire
- Timidarte et la Kasbah de Tamnougalte : Randonnée à travers la palmeraie pour visiter l’ancienne capitale de la vallée du Drâa.
- Timidarte et Taznarte : circuit de visite d’atelier de tapis
La kasbah vous propose aussi des activités de poterie ou de tissage.
L’art culinaire n’est pas en reste puisque vous pourrez également être initiés aux secrets d’un bon Tajine, Couscous et autres plats grâce à la complicité des cuisinières averties.
Séjour semaine berbère : découverte de la vie de la population. (nous consulter pour le programme)
Contactez-nous pour les tarifs.
Découverte de la palmeraie
Découverte des modes de vie de la population, balade dans la palmeraie pour découvrir l’agriculture oasienne.
La vallée du Drâa est composée d’un chapelet de six palmeraies (oasis) distinctes : Mesguita, Tinsoline, Tarnata, Fasoita, ktaoua et M’hamid,
A l’ntérieur des oasis du Drâa c’est le palmier qui règne. Les oasis du Drâa comptent environ 2000000 palmiers.
Le palmier, source principale de revenu pour les habitants de la vallée de Drâa, est constitué de plusieurs variétés. Les autres espèces d’arbres fruitiers sont l’amandier, le pommier et l’abricotier. Ces espèces sont très développée dans la région d’Agdz.
Les cultures interculaires sont composée de céréales et de cultures maraîchères destinées a l’auto consommation. On y cultive aussi la luzerne, principale culture fourragère valorisée par l ‘élevage sédentaire ovin dominé la race des d’man.
Les agriculteurs de la vallée du Drâa utilisent le fumier comme fertilisant ; le recours aux engrais chimique est encore assez limité, ce que vaut aux produits agricole locaux la dénomination « produit biologique ».
Randonnée
Randonnée à dos d’âne ou à pied en remontant la vallée du Drâa jusqu’à la cascade de Tizgui.
Rando désert
Nous vous proposons des excursions et des randonnée à dos de dromadaire, soit dans le désert de M’Hamid ou bien de Merzouga.
Artisanat local
Poterie, menuiserie
Venir à la kasbah, c’est aussi avoir l’occasion de découverte de l’artisanat local : la rénovation de la kasbah s’est appuyée sur leur savoir-faire.
Le potier :
Le menuisier :
Visite du souk
Si par chance, vous arrivez un jeudi, n’hésitez pas à visiter le souk, il en vaut vraiment le détour!
Le souk est le marcher, mais rien à voire avec le marcher Européen. D’abord on prends le temps, on se mélange et éventuellement on y traite des affaires .Il n’est pas tellement important d’avoir une denrée à vendre ou à acheter, bien sur il faut renouveler la provision d’huiles, d’épices, de thé et de sucre, mais ce qui compte c’est parler, écouter, bavarder et se renseigner .C’est à la fois le cafè, le journal, le meeting et la radio.
Dans la vallée du Drâa, les souks sont au nombre de 12. Chacun se tient au moins une fois par semaine et chaque palmeraie possèdent son propre souk, parfois 2.
Palmerais : | Souks : | Jours : |
mesguita | agdz | jeudi |
mesguita | tamsmoute | mardi |
tinsouline | rbat tinsouline | lundi |
ternata | bini zoli | jeudi |
ternata | zagora | mer et dimanche |
fezoita | tamgroute | mardi |
ktaoi | tagounite | jeudi et dimanche |
m’hamaid | m’hamid | lundi |
tazarine | n’koub | dimanche |
tazarine | tazarine | mercredi |
Musiques locales
Les danses des Oasis du Drâa : ahouach, haidouse, rokba, aouad, chamra et squla.
Les arts populaires invitent a remonter de longues périodes de l’histoire. Les civilisations en harmonie avec la nature ont donné naissance à la chanson populaire locale pendant de longs siècles. Le Drâa a joué un rôle phare dans la culture marocaine comme carrefour des civilisations islamiques. Les chants et les danses populaires expriment la vision et la pensée du groupe. Les chants riches et varies servent à célébrer toute sorte de festivités : mariage, circoncision, baptême. Ce patrimoine principalement oral se transforme de père en fils.
Stages de tadelakt
Pour s’initier à la technique du tadelakte rien ne vaut le voyage dans l’histoire du Maroc et découvrir ses traditions, son architecture et bien sur ses arts décoratifs.
Le tadelakte est un revêtement mural traditionnel, façonné pour agrémenter les façades des bâtiments officiels, mais surtout pour réaliser bassins et hamams (bain public). Le tadelakte a été choisi pour ces qualités d’imperméabilités et de résistances a l’eau dans des pièces humides. Il peut être appliqué aux sols, murs et plafonds ; son cachet esthétique, sa texture, son velouté, sa douceur et ses tons variés le rendent vivants et très sensuell. Caressez-le et vous n’oublierez jamais cette agréable douceur. La chaux reste l’élément indispensable au tadelakte.
Exemples d’ouvrage dans la kasbah :
Les salles de bain sont entièrement faites en tadelakte.
Les arches sur la térrasse.
Matières nécessaires pour réaliser le tadelakte :
- la chaux de Marrakech tamisée
- des pigments : terre, ocres, oxydes
- du savon baldi (savon noir à base de l’huile d’olive), du jaune d’œuf.
Initiation au henné
L’art culinaire
La vallée de Drâa renferme une culture populaire riche étendue à tous les domaines dont celui de la cuisine traditionnelle avec des plats spécifiques à chaque tribu selon les occasions et les saisons. La cuisine est un espace presque réservé à la femme responsable de la préparation des repas. La préparation local se distingue par l’utilisation de « l’skad » une variété d’épices composée d’un mélange d’oignons secs, de cumin, de poivre. L’utilisation de légumes reste liée au cycle de leur production dépendant des saisons. Ainsi en hiver abondent les carottes et les navets, et en été on trouve les aubergines, les tomates et les oignons.
Parmi les plats que l’on trouve :
- les tagines
- les couscous
- la soupe
- le pigeon farci
- la pastilla
- le méchoui
Ksours et kasbahs
L’habitat traditionnel de la vallée du drâa (kasbah et ksar) est l’oeuvre collective d’une société harmonieuse. Il doit son existence a la cohérence économique, sociale et culturelle des palmerais.
Le ksar est un ancien village fortifié assurant le maximum de sécurité pour la population dans un temps de siba (insoumission)
La kasbah se distingue du ksar par ses dimensions réduites ; elle est habitée souvent par une famille patriarcale aisée et disposant d’un poids économique, social et guerrier. Au total la vallée du drâa abrite une centaine de kasbahs dont les plus célèbres sont la kasbah Caid Ali à Tamnougalte, la kasbah Oulad Atmane, la kasbah de N’koub et kasbah Glaoui à Zagora.